Une histoire macabre, on dit celle d’un film d’horreur. Mais elle s’est passé malheureusement en réalité, à Massachusetts, dans un des quartiers paisibles de Worcester.
Deux femmes, Darlene, 23 ans, et Julie, 35 ans, sont enceintes et attendent leurs bébés à un interval de quelques jours près. les deux femmes se recevaient souvent, autour d’un thé, comparant leurs idées de prénom, discutant de couches et d’allaitement. Une amitié renforcée par la similitude de leur grossesse et la date proche des accouchements. Personne n’aurait pu imaginer le drame qui allait bientôt se produire.
Julie a perdu son bébé in utero, à quelques semaines de la date prévue de l’accouchement. Mais elle fait croire à son mari et sa famille que sa grossesse se passe à merveille. Au jour ou l’accouchement de son amie était prévu, elle prévient ses proches qu’elle rejoint son amie Darlene, comme à son habitude. En chemin, elle appelle Alex, son mari, pour l’informer que la poche des eaux s’est rompue et qu’elle se rend à l’hôpital. Chez Darlene, elle assomme la jeune femme enceinte de huit mois, l’étrangle avec un câble électrique avant de l’éventrer et de récupérer le bébé. Elle coupe grossièrement le cordon ombilical, puis enveloppe le corps de la victime et le cache dans un placard.
Elle rentre chez elle, prétend que le bébé est le sien, prétend de l’allaiter. Elle mène un vraie vie de mensonges.
Ce sont les voisins de Darlene, alertés par l’odeur nauséabonde émanant de son appartement, qui avertissent les secours. Dès lors, à la découverte du cadavre, c’est une chasse à l’homme à l’échelle nationale qui se met en branle.
On découvre enfin que Julie n’avait jamais accouché, que la fille qu’elle prétend avoir accouché n’est pas la sienne. Durant son procès, Julie a refusé de témoigner, d’expliquer son geste insensé. Elle a été condamnée à la prison à perpétuité sans aucune chance de remise de peine.
Source : CloserMag