Il fait déjà nuit, il fait froid, il fait gris, pas de doute, l’hiver est là. Alors que vous entrez en hibernation, rien de tel qu’un homme pour vous réchauffer le cœur et le corps sous une couette duveteuse. Malheureusement, les clichés saisonniers ambulants sont de sortie. Voici 5 mecs à éviter absolument cet hiver, quel que soit votre niveau de déprime.
Le chasseur hipster
De prime abord, on dirait un hipster. Barbe taillée à la serpe, chemise à carreaux impeccable et Timberlandaux pieds, la ressemblance est frappante. Le côté viril du bûcheron canadien vous a toujours fait craquer et vous acceptez avec enthousiasme son invitation pour un weekend en tête-à-tête dans la forêt. Mais à peine arrivés dans le bois, il dégaine son fusil et vous entraîne dans une battue au sanglier. Eh oui, le beau barbu cherche avant tout une compagne de chasse qui applaudisse ses exploits.
Le playboy de la montagne
Qui dit froid dit sports d’hiver. Lors d’une escapade entre copines au milieu les sommets enneigés des Pyrénées, vous tombez sur la perle rare. Incroyable, le playboy de la montagne reste sexy malgré une combi de ski, des moufles et une cagoule fluo, qui laisse apparaître ses yeux bleu acier et un bronzage caramel. Il ride la neige tel un dieu de la glisse et vous décroche un sourire ultra brite en haut des pistes. Comment résister ? Peut-être en vous apercevant qu’il a déjà emballé la moitié de la station et que les filles défilent dans son lit à la vitesse d’un bobsleigh un jour de compétition. Le dragueur intrépide brisera votre petit cœur grelottant et le jettera dans la neige sans remords.
Le dépressif alcoolique
Le dépressif sort le bout de son nez dès que les jours raccourcissent et traîne sa grise mine dans tous les barsdu quartier. Le regard dans le vague et la mèche tombante, taciturne et esseulé sur un canapé en pleine fête endiablée, ou sifflant son 27ème vin chaud d’affilée en solo au comptoir d’un troquet. Votre mission : l’extirper de sa tanière pour une consolation hivernale. Sachez que personne ne peut sauver le dépressif à part lui-même. Il vous entraînera immanquablement dans le tourbillon infernal de son mal-être avant de vous le refiler. Bref, passez votre chemin.
L’hypocondriaque
Vous croirez d’abord que l’hypocondriaque est un malchanceux, fragile et hypersensible au froid. Gastro, grippe, bronchite, angine, allergies aux poils, à votre stick à lèvres et au feu de cheminée, il vous fera la totale. Vous vous transformerez en infirmière à domicile aux petits soins pour votre malade imaginaire qui développera sans cesse de nouvelles pathologies incurables. En réalité, c’est surtout sa santé mentale qu’il devrait soigner. Si vous n’êtes pas diplômée en psychologie.
L’ex toujours disponible
Il fait nuit à 17h, la température frôle zéro degré et les arbres ressemblent à des porte manteaux anorexiques. Le moral dans les chaussettes, vous vous enfermez à la maison, dans votre cocon chaud et douillet où la morosité extérieure ne peut plus vous atteindre. Problème, vous êtes seule. Dans votre grenouillère licorne, vous parcourez votre répertoire en quête d’une âme charitable à appeler. Et là, c’est la rechute. Vous appelez votre ex de toujours, le gentil, le bon ami, le sex friend accessible en un SMS, celui qui vous connaît par cœur et saura vous réconforter en deux minutes. Bilan, vous replongez dans le passé et si votre déprime saisonnière passe temporairement, elle vous reviendra en pleine figure dès les premiers bourgeons.