De plus en plus de personnes, surtout des femmes ne veulent plus avoir des enfants. Des études aux États-Unis montrent que près de la moitié (47,6%) des femmes entre 15 et 44 ans n’avaient pas d’enfants en 2014. Le journal Demography a publié récemment une nouvelle étude qui explique la diminution du taux de natalité en la corrélant avec une baisse du bonheur parental après la naissance d’un enfant. Bien que la joie d’être parent est infinie,les gens sous-estiment les défis quotidiens qu’élever un enfant impliquent.
Plus de stabilité émotionnelle :
Le Journal of Child and Family Studies a publié une étude qui conclue que vouloir être un bon parent met de la pression sur les parents et cela se traduit par un sentiment de satisfaction amoindri. « Être parent est un travail de longue haleine », dit Gail Gross, une auteure spécialisée sur le thème de la famille et du développement des enfants. « C’est un marathon, pas un sprint, et il ne faut pas oublier que les relations entre les parents et leurs enfants sont particulièrement complexes. C’est un fait qu’une partie importante de votre vie sera consacrée à votre enfant plutôt qu’à vous-même. Cela signifie beaucoup de patience, d’énergie, d’engagement, d’obligations et de responsabilités pour toute la vie d’un autre être humain », dit Gross.
Plus de sommeil :
Le stéréotype du nouveau parent manquant de sommeil est bien vrai. Les mères dorment 1h30 de moins chaque nuit et la qualité de leur sommeil est très variable, selon une étude australienne. Pour être juste, c’est aussi vrai pour les nouveaux papas, qui perdent du temps de sommeil, mais qui ne peuvent pas compenser en faisant des siestes dans la journée. Les mamans et les papas se plaignent tous de fatigue. Le manque de sommeil peut augmenter les risques de pertes de mémoire, d’obésité, de crise cardiaque, d’hypertension artérielle, d’AVC et même de diabète.
Moins d’exposition aux germes et microbes :
Si votre enfant fréquente la garderie, il faut s’attendre à ce qu’il y ait plus de microbes dans votre foyer. Les germes se transmettent facilement : on peut en trouver sur les jouets, les couvertures, les étagères et les casiers. Les parents qui n’ont pas été exposés aux microbes pendant un moment attrapent souvent des virus au contact de leurs enfants. On parle surtout de maux de ventre, de douleurs, de symptômes de la grippe et de diarrhée. Les virus impliqués sont les norovirus, les entérovirus, les rhinovirus et les adénovirus, tous facilement transmissibles.
Plus de relations sexuelles :
Avoir des enfants a un impact sur votre relation de couple et pas nécessairement d’une bonne manière. Si votre enfant a des problèmes de santé, de sommeil ou de discipline, ces problèmes peuvent affecter l’intimité entre vous et votre conjoint et par conséquent, votre sexualité.
« Si vous êtes fatigué, inquiet ou stressé, il est difficile de faire abstraction de vos sentiments pour créer une ambiance qui facilite les rapprochements avec votre partenaire, » dit Gross. Cette tendance ne s’estompe pas quand les enfants atteignent l’adolescence, selon un sondage qui a découvert que 45% des parents d’adolescents ont des relations sexuelles moins d’une fois par semaine, alors que 23% ont admis n’avoir eu aucune relation au cours du mois précédent.
Moins de maux de dos :
Tenir son enfant sur une hanche en faisant les courses ou le sortir d’un siège d’auto pour ensuite le déposer dans un caddie peut épuiser les muscles du dos et de la ceinture abdominale et occasionner des maux de dos ou d’autres blessures à long terme. « C’est semblable à ce qu’on peut observer chez les femmes qui transportent un sac lourd sur la même épaule chaque jour », dit Tom Holland, un médecin sportif. « En plus, la douleur n’est pas immédiate ou même spécifique au bas du dos. Vous pourriez remarquer des douleurs aux épaules ou aux genoux car votre corps compense pour transporter du poids inégalement distribué. »
Moins de stress financier :
Les coûts liés à l’éducation des enfants sont une source de stress énorme pour un couple. Selon un sondage Gallup effectué auprès de diplômés universitaires, le stress financier est directement lié à un déclin du bien-être. Aux États-Unis, le ministère de l’Agriculture estime à 245 340 $ les coûts pour élever un enfant né en 2013 jusqu’à l’âge de 18 ans. « Élever des enfants coûte clairement très cher », dit Cross. « L’éducation coûte plus cher que jamais et dès la naissance d’un enfant, on commence à se poser des questions à ce sujet. Et c’est sans parler des vêtements, des loisirs et de tout le reste. »
Moins de grignotage et de mal bouffe :
Ne pas avoir des enfants ne signifie pas nécessairement une alimentation équilibrée, mais les probabilités que vous gardiez des bonbons et des confiseries dans l’armoire s’il n’y a pas de petites bouches sucrées à nourrir sont minces.
« Les enfants aiment grignoter », dit Amy Goodson, diététicienne sportive pour les Cowboys de Dallas et auteure de Swim, Bike, Run – Eat (Fair Winds Press, 2014). « La plupart des familles avec des enfants ont un garde-manger rempli de biscuits, de chips et de collations de toutes sortes. La réalité, c’est que si vous avez quelque chose dans la maison, vous risquez d’en manger. Si vous ne voulez pas être tenté par un aliment, vous ne devriez pas l’acheter… Mais c’est plus facile à dire qu’à faire quand on a des enfants. » En plus, les parents consomment souvent des calories additionnelles en finissant l’assiette de leur enfant à la maison ou au restaurant.
Moins de stress :
Les parents doivent composer avec de nombreuses sources de stress, incluant les difficultés économiques et émotionnelles liées au fait d’élever des enfants, souvent en jonglant avec d’autres rôles. Le stress fait des ravages dans votre corps en augmentant les risques d’hypertension artérielle, ce qui diminue votre réponse immunitaire et augmente le temps nécessaire à la cicatrisation. « Quand on a des enfants, on a des gens qui s’attendent à beaucoup de notre part en tout temps, alors en accordant plus de temps à nos enfants, on accorde nécessairement moins de temps à son partenaire, ce qui peut résulter en un conflit. Les gens ont généralement des enfants au moment où leur carrière décolle, ce qui est déjà un agent de stress en soi. Ajoutez une famille à ça et vous atteignez un tout autre niveau de stress. »
Plus de temps pour vous meme :
Passer du temps seul devient un défi majeur quand on a des enfants. « C’est particulièrement difficile quand on travaille, parce qu’avoir des enfants est un deuxième emploi à temps plein », dit Elizabeth Lombardo, psychologue et auteur de Better Than Perfect. « Vous êtes constamment responsable, même quand vous êtes à la maison et que les enfants sont à l’école. » Lombardo dit que de garder du temps pour vous permet de focaliser sur vos valeurs et sur les activités qui vous plaisent. Quand on n’a pas de temps pour soi, on finit par se perdre. C’est particulièrement vrai pour les mamans à la maison qui se consacrent exclusivement à leurs enfants. Quand ces derniers quittent le nid et que ce but disparaît, la dépression guette.
Plus de chance de garder votre conjoint :
Les couples sans enfants ont plus de temps, d’énergie et d’argent à investir en eux, en leurs carrières et en leurs amis. « Ne pas avoir d’enfants signifie que vous ne vous perdrez pas de vue », dit Wagner. « Vous pouvez jouer au tennis, faire du yoga ou quoi que ce soit d’autre quand vous voulez, sans avoir à conjuguer la réalité du travail avec celle des enfants et de tenir la maison, tout en étant un mari ou une femme exemplaire et capable de garder sa relation vivante. Bien que les statistiques démontrent que certains couples sont plus susceptibles de rester ensemble parce qu’ils ont des enfants, moins de gens considèrent que les enfants sont « très importants » pour réussir son mariage, selon un sondage Pew.
Source : MsnLifeStyle